Images et mots, avec Anthony Malcoste. Lorsqu’ils se rencontrent, cela devient une histoire d’harmonie et d’émotion.
Bien que modeste, c’était un charmant autel.Entre les airs que tu prends et ceux que tu joues.Tu parlais mais je ne t’écoutais plus. Je regardais les feuilles comme un symptôme.Tu avais déposé là ta robe et ton rire. Depuis, il y coule une rivière.Elle te va si bien, tu devrais la mettre plus souvent, ta liberté.Tout ce que je sais du peu que tu me montres.Je ne me souviens plus très bien du début, je sais juste qu’à la fin c’était toi.Au contraire de la mer, l’amour laisse ses vagues en se retirant.Plonger dans les profondeurs du ciel.Le sable prolonge la phrase de la vague.C’était un de ces instants qui manquent aux belles histoires d’amour.De cette lumière, je ne connais que l’ombre.J’ai exaucé l’un de mes rêves, celui d’en avoir.La pudeur, ce rideau de soi.Ils ont dressé les murs à mordre.C’est triste mais je me souviens mieux de la seconde où ta main m’a lâché que des heures où elle m’a serré.Ils ont dressé les murs à mordre.La poussière est la soie que tisse l’oubli.Les plus belles audaces sont celles qui n’impressionnent que soi.J’ai mis ma robe noire, je sais que c’est ta colère préférée.Il aurait tellement voulu lui dire… Mais il avait toutes ces petites lucioles qui lui passaient devant les yeux.