Tout n’est pas poétique, mais la poésie est partout, et l’instant poétique appartient à chacun. J’ai commencé par voyager dans le désert, puis j’ai poursuivi mon chemin vers d’autres horizons et d’autres rencontres.
Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Merci à toi Paul Verlaine, Mon image n’est pas vaine.Quelle complicité pouvait vous unir ? Suivre ton regard la laissait deviner. Sa lumière ténue éclairait ton désir, Là où tu espérais pouvoir la capturer.La vie nous apprend à lever les yeux vers les nuages. La vie nous apprend à lire les formes des nuages. La vie nous apprend à descendre de son nuage. La vie nous apprend peu à descendre dans les nuages.C’est dans ce joli nuage éthéré Qu’ici soudain tu me réapparus. J’étais interrogé par ton regard, Rempli d’une angoisse sans réponse.Tu sortais de je ne sais quel coin de ce coin. Ton rouge carmin, ton doux sourire en coin, Aussi beaux je ne pouvais les laisser partir Sans garder trace sur mon chemin d’avenir.Tu m’avais appelé et je vins aussitôt. Tu m’as accueilli par ce regard et pourtant, Il n’avait rien d’hostile ni de jugeant. Il était bien au contraire dans l’attente.Je le savais pourtant Qu’à partir du moment Où tu te découvrirais Ma fin arriverait, Car de ce voile noir Surgira la Veuve Noire.Je l’avais bien vu ton petit cœur, en te regardant droit dans les yeux. Peut-être aurais-je du te le dire tout à l’heure, avant que tu ne me lances ce regard de feu.Je te suivrai jusqu’au bout du monde, et celui-ci commence au garde-corps de notre amour.Je compris que le soleil se couchait lorsqu’il commença à remonter sa couette jusqu’à s’en couvrir.Elle était là, mais déjà elle était ailleurs.Lorsque tu déploies tes grandes ailes par delà la lumière, tu m’ouvres un espace empli de rêves.Son petit bouton de manchette manquant trahissait autant sa rébellion que sa décontraction.Parce que j’attends celle ou celui qui, ne m’écoutant pas, saura me faire rire.Renonçant à la lumière, elle revenait rapporter son ombre à la pénombre.Lorsque je vois ce petit rayon de soleil s’amuser avec tes cheveux, je me demande si, derrière tes lunettes sombres, tu ne lui en veux pas un peu.Tes pointillés semblant vouloir annoncer quelque chose, j’attends encore que tes mains me l’apportent.Que vas-tu encore me dire ?
Qu’as-tu encore à me dire ?
Peut-être même me redire ?
Avec ces yeux pour le dire.Je t’ai aperçue, je t’ai envoyé nos mots à nous deux. J’étais ému de te voir attentive à les lire en les protégeant de la pluie. Et puis tu as relevé ton visage pour me trouver des yeux, et après la pluie le beau temps.J’aimais ce moment où tu respirais doucement, où tes épaules évoquaient un léger bercement, avant que tu ne te lances dans l’explosion de la danse.Reste ici puisque le moment est choisi, Reste ici puisque le soleil te va bien, Reste ici puisque le lieu est choisi, Reste ici puisque tu t’y trouves très bien.