L’instant poétique appartient à chacun. Tout n’est pas poétique, mais la poésie est partout. J’ai commencé par voyager dans le désert , puis j’ai poursuivi mon chemin vers d’autres horizons et d’autres rencontres.
Je l’avais bien vu ton petit cœur, en te regardant droit dans les yeux. Peut-être aurais-je du te le dire tout à l’heure, avant que tu ne me lances ce regard de feu.
Je te suivrai jusqu’au bout du monde, et celui-ci commence au garde-corps de notre amour.
Je compris que le soleil se couchait lorsqu’il commença à remonter sa couette jusqu’à s’en couvrir.
Elle était là, mais déjà elle était ailleurs.
Lorsque tu déploies tes grandes ailes par delà la lumière, tu m’ouvres un espace empli de rêves.
Son petit bouton de manchette manquant trahissait autant sa rébellion que sa décontraction.
Parce que j’attends celle ou celui qui, ne m’écoutant pas, saura me faire rire.
Renonçant à la lumière, elle revenait rapporter son ombre à la pénombre.
Lorsque je vois ce petit rayon de soleil s’amuser avec tes cheveux, je me demande si, derrière tes lunettes sombres, tu ne lui en veux pas un peu.
Tes pointillés semblant vouloir annoncer quelque chose, j’attends encore que tes mains me l’apportent.
Que vas-tu encore me dire ?
Qu’as-tu encore à me dire ?
Peut-être même me redire ?
Avec ces yeux pour le dire.
Je t’ai aperçue, je t’ai envoyé nos mots à nous deux. J’étais ému de te voir attentive à les lire en les protégeant de la pluie. Et puis tu as relevé ton visage pour me trouver des yeux, et après la pluie le beau temps.
J’aimais ce moment où tu respirais doucement, où tes épaules évoquaient un léger bercement, avant que tu ne te lances dans l’explosion de la danse.